Depuis 2021, des hackeurs éthiques mettent à l’épreuve le système de vote électronique.
La Poste travaille depuis quelques années déjà sur un système de vote électronique. L’entreprise souhaite fournir à la Suisse un système sûr et fiable. En ce sens, depuis 2021, la version bêta du système est passée au crible par des spécialistes du monde entier. Tous les composants essentiels du système sont examinés et testés, dans le but de déceler et d’éliminer en amont les éventuelles failles.
À présent, la Poste étend les possibilités de test : dans le cadre d’un test d’intrusion public, des hackeurs éthiques du monde entier peuvent désormais aussi s’en prendre à l’infrastructure de vote électronique proprement dite.
Pour la première fois, ils ont la possibilité d’accéder à l’infrastructure qui sera réellement utilisée dans les cantons envisageant de mettre en œuvre le système. Dans le cadre du test, La Poste met à disposition des hackeurs des modèles de carte de vote. Les hackeurs peuvent ainsi simuler la procédure de vote sur le portail de vote et attaquer le système de façon ciblée.
Ce test public durera quatre semaines, du 8 août au 2 septembre 2022. Toute faille décelée durant ce test sera gratifiée d’une récompense pouvant atteindre 30'000 CHF.
La Poste compte pouvoir mettre son système de vote électronique à la disposition des premiers cantons intéressés dans le courant 2023.