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Prisca Huguenot

5 octobre 2020
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Microsoft : l’expérience du data-center sous l’eau est une totale réussite

Deux ans après avoir plongé un data-center au large de l’Écosse, Microsoft l’a remonté à la surface pour observer les effets de l’eau sur les serveurs qu’il contenait. Le premier bilan est positif tant sur un point écologique que technique.

En 2018, Microsoft a lancé le projet Natick qui consiste à placer un data-center, au fond de l’eau. L’objectif principal étant d’observer si cette méthode est à la fois écoénergétique et techniquement plus fiable que sur la terre ferme. 

En effet, sur terre, les data-centers souffrent de la corrosion due à l’oxygène ambiant, l’humidité et aux variations de température. C’est pour contrer ce problème que Microsoft a mis sur pied le projet Natick. Ainsi, il serait possible de savoir si un data-center est mieux protégé, dans un caisson étanche, sous l’eau, avec des conditions climatiques qui varient très peu.

C’est au large des îles Orcades, au nord de l'Écosse, que la firme américaine a placé, à plus 35 mètres de profondeur, 864 serveurs. Le data-center possédait ainsi un espace de stockage total de 27,6 pétaoctets. 

Les premiers résultats sont plutôt encourageants. En effet, le data-center sous-marin ne présentait que 12 % du taux habituel de défaillance d’un centre de données terrestre. En d’autres termes, pour huit serveurs défaillants, changés sur terre, Microsoft n’en a changé qu’un seul sous l’eau. 

Puisque la fiabilité de ce système semble réelle, Microsoft envisage de placer des serveurs près des villes côtières pour diminuer le temps d’accès aux données et applications stockés dans le Cloud.  

 

Image de titre tirée du site : Microsoft

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